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La déliquescence des médias LXXXIII

Après le hideux vote de l’Onu dépossédant Jérusalem de sa judaïté, voilà que « Le Monde », y va de sa désinformation par omission. Voici quelques extraits choisis dans les publications de ce mois de décembre :

En 1947, les Nations unies (ONU) ont voté le partage de la Palestine en deux Etats : l’un arabe, l’autre juif. Jérusalem est exclue de ce plan et doit passer sous le contrôle de l’ONU, qui garantit la liberté d’accès aux lieux de culte. Pourtant, en 1949, après la fin du mandat britannique et une première guerre avec les pays arabes, le jeune Etat d’Israël transfère sa capitale de Tel-Aviv à Jérusalem-Ouest.

En lisant ces lignes, le quidam peu au courant de l’histoire pourrait croire que l’État nouvellement né aurait déclaré la guerre aux arabes, alors que ce sont eux qui l’ont attaqué.

Depuis la guerre de 1967 et la conquête des quartiers orientaux de la ville sainte, peuplés de Palestiniens, Israël considère Jérusalem comme sa capitale « indivisible et éternelle ». En 1980, la Knesset, le Parlement israélien la désigne comme « capitale réunifiée », mais aucun pays ne la reconnaît comme telle. L’ONU estime que le statut final de la ville doit être négocié entre Israéliens et Palestiniens – ces derniers revendiquent eux aussi d’y installer la capitale d’un éventuel État Palestinien.

Là non plus, le folliculaire qui a rédigé l’article ne précise que la conquête de Jérusalem-Est s’est faite après une guerre défensive contre l’occupant jordanien. Et depuis quand un pays qui a été agressé est-il légalement tenu de négocier avec l’agresseur ?

La décision de Donald Trump a provoqué des manifestations quasi quotidiennes dans les territoires occupés par Israël, et a terni la fête de Noël pour les chrétiens palestiniens.

Lorsque l’on sait que les principales manifestations ont eu lieu dans la bande de Gaza, considérer cet enclave comme un territoire occupé relève de l’affabulation éhontée. Depuis que Tsahal s’en ai dessaisi en 2005, il n’y a plus d’âme juive qui y vive.

Il est à déplorer avec force que bon nombre de médias de la presse écrite et audio-visuelle emboîtent le pas d’un canard nauséabond et moribond. Que d’imprécisions au détriment de l’État Hébreux y peut-on lire. A croire que celui-ci sert d’exutoire à la latente judéophobie.

Sources :http://infoequitable.org/jerusalem-nous-avons-decode-la-propagande-des-decodeurs/ et http://honestreporting.com/la-bande-de-gaza-est-elle-occupee-par-israel-le-monde-sous-entend-que-oui/

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