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LA DELIQUESCENCE DES MEDIAS CXXXI

Les articles de la TDG et de 24h sous le titre

"Trois Palestiniens tués par des soldats à la frontière
Israël Un hélicoptère et un char ont ouvert le feu en direction de «suspects armés» le long de la barrière séparant Israël de la bande de Gaza."

versent à nouveau dans la partisanerie douteuse et dans la désinformation. Non seulement elles mettent entre guillemets les mots suspects armés (les rédacteurs douteraient-ils de façon partiale du communiqué de Tsahal ?), mais elles désinforment par omission en écrivant que depuis mars 2018, la bande de Gaza est le théâtre … de protestations hebdomadaires ... pour réclamer notamment la levée du strict blocus israélien imposé depuis plus de dix ans à l'enclave. Car aussi mensonger que cela soit, les "grandes marches du retour" réclament aussi le droit des Palestiniens à revenir sur les terres dont eux ou leurs ancêtres ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël (source AFP 29.03.19).

Par ailleurs, comment les deux journaux peuvent-ils se faire les suppôts d’un groupe terroriste en réitérant à la moindre occasion la levée du "strict blocus? Or, rappelons la définition du terme blocus tel que défini par les dictionnaires : Investissement d'une ville, d'un port ou d'une position militaire quelconque occupée par l'ennemi en vue d'empêcher toute communication avec l'extérieur, tout apport de secours ou de vivres, et je prie donc les ignares ou les partis preneurs de prendre connaissance de la déclaration faite le 21 avril 2011 par la vice-directrice de Croix-Rouge à Gaza : Il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza“, “Si vous allez au supermarché, il y a des produits. Il y a des restaurants et une belle plage. L’entretien des infrastructures et l’accès à certains biens, le ciment notamment, sont les principaux problèmes”, a-t-elle ajouté. "Or, s’il n’y pas de crise humanitaire à Gaza, quel est donc l’objectif de “Flottille de la liberté II”, à laquelle se joindra un bateau canadien pour braver en juin l’embargo militaire israélien sur le Hamas?", s’était-elle encore demandée. Le 7 avril, le dirigeant du principal organisateur de la flottille, le groupe islamiste IHH allié du Hamas, a dissipé toute ambiguïté: « Que chacun sache que tant que le blocus sur Gaza ne sera pas levé et que nous n’aurons pas complété notre marche jusqu’à (la mosquée) d’Al-Aqsa (à Jérusalem), cette intifada navale et aérienne continuera! (…) Notre problème est le sionisme qui a infecté l’humanité comme un virus » ?!

Par ailleurs, d’après les statistiques publiées par le coordinateur des actions du gouvernement dans les Territoires (COGAT) : 7 763 338 tonnes de matériaux de construction ont été livrées à Gaza depuis octobre 2014. En février 2017, Israël a livré à Gaza : 195 861 tonnes de matériaux, 4428 tonnes de gaz, 19 731 millions de litres de diesel, 3422 millions de litres d’essence, 271 tonnes de métal, 2624 tonnes de produits agricoles, 25 tonnes de produits textiles, 125 mégawatts d’électricité (pour l’année), 795 485 mètres cubes d’eau. 8451 personnes sont entrées en Israël depuis Gaza, et j’ajoute : les jours suivants jusqu’aujourd’hui sont à l’avenant. Tout journaliste qui se prendrait la peine de se rendre à la frontière de Kerem Shalom, constaterait que des dizaines de camions alimentent quotidiennement l’enclave.

Alors comment peut-on rabâcher que Gaza, depuis plus de 10 ans serait soumis à un strict blocus de la part d’Israël, lorsque seules sont soumises à embargo les matières premières pouvant servir à la confection de roquettes et à la fabrication de tunnels d’attaque ???

Élevons-nous donc contre les ânonneurs, contre ceux qui manquent de conscience professionnelle lorsqu’il s’agit d’Israël.

 

 

 

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