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La déliquescence des médias LXXVI

 

Images intégrées 1

Voici ce que rapporte I24NEWS :
 

"Ce n'était pas une manchette qui se voulait résumer une journée, un weekend ou même un mois"

La directrice adjointe de Libération, Alexandra Schwartzbrod, était invitée dimanche sur i24NEWS pour revenir sur la polémique suscitée par la parution le 8 décembre d'une Une du journal intitulée "Jérusalem au bord du gouffre".

"Ce n'était pas une manchette qui se voulait résumer une journée, un weekend ou même un mois. C'est une manchette qui voulait résumer le risque d'embrasement terrible qui menaçait la région toute entière", s'est défendu la journaliste.

"Jérusalem est un point de fixation depuis très longtemps et c'est pour ça que c'est un sujet qu'il faut manipuler avec beaucoup de pincettes, de façon multilatérale en discutant par la diplomatie. En prenant une décision unilatérale, Donald Trump a mis le feu aux poudres. C'est tout ça que cette manchette voulait raconter", a-t-elle ajouté.

Sur la photo de la Une du journal, on peut voir une garde-frontière israélienne tenir en joue un vieillard palestinien, pointant son fusil sur le ventre de l'homme coiffé d'un Keffieh, lequel n'a d'autre équipement que son chapelet pour se défendre.

Or, lorsqu'on regarde le cliché sous un autre angle, l'homme prend en réalité le bras de la garde-frontière alors que les forces israéliennes dispersent des manifestants palestiniens à l'extérieur de la Porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem relativement calme.

Détail important: le canon du fusil est visiblement parallèle au vieillard plutôt que pointé sur lui.

"La photo que nous avons choisie nous a paru plutôt apaisante parce que le vieillard qui baissait le fusil de cette soldate met sa main sur cette arme dans un geste d'apaisement. Nous l'avons trouvé apaisante et c'est exactement dans cette optique-là que nous l'avons choisie", a martelé Alexandra Schwartzbrod.

Je rétorquerais ceci :

1) Comment Jerusalem peut-il être au fond du gouffre si cette photo est soi-disant apaisante ?

2) Et si elle l'est, pourquoi ne pas avoir montré la photo ci-dessous montrant cette arme distante de quelques dizaines de centimètres ? Pourquoi avoir entretenu l'ambiguïté ? Maints lecteurs ont pu croire que la soldate mettait l'arme en joue.

 


 
3) Si cette photographie mise à la une n'était pas une manchette qui se voulait résumer une journée, un weekend ou même un mois. C'est une manchette qui voulait résumer le risque d'embrasement terrible qui menaçait la région toute entière", Pourquoi n'avoir pas titré tout simplement ; "Risque d'embrasement à Jerusalem ???
 

Alors, madame Schwartzbrod, CESSEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBÉCILES !!! ET HONTE AU JOURNALISTE DE I24NEWS QUI NE LUI A PAS POSE CES QUESTIONS.

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